Les relations avec l'arrière
Correspondre
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Lucien Marie Rancaz est né le 23 septembre 1882 à Verrens-Arvey. Issu d’une famille de cultivateurs, il est incorporé au 97e régiment d’infanterie puis au 22e régiment d’infanterie. Il est blessé devant Douaumont, le 26 avril 1916. Il succombe à ses blessures à l’ambulance 235, le 30 avril 1916.
Transcription « […] Quand donc ce métier finira-t-il car l’on en a bien assez [est] surtout que je sens le travail qui reste à faire là-bas, je suis tout moment à me demander comment tu vas pouvoir le faire car ton père aura déjà assez à faire… il doit être fatigué à force de travailler. […] ».
Léonard Tissot est né le 24 janvier 1875 à Barby. Issu d’une famille de cultivateurs, il est incorporé au 14e escadron du train des équipages militaires. Brigadier puis Maréchal des logis, il passe au 11e régiment d’artillerie à pied en 1917. Il est démobilisé le 7 février 1919. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté par les allemands mais échappe à la déportation. Il décède le 13 février 1947 à Barby.
Albert Dumaz est né le 16 mai 1877 aux Déserts. Issu d’une famille de cultivateurs, il est incorporé au 2e régiment d’artillerie puis au 14e bataillon de chasseurs alpins. Mort pour la France le 5 juin 1917 à Château-Thierry dans l’Aisne, des suites de ses blessures.
Marcel Millieret est né le 8 juin 1898 à Cusy en Haute-Savoie. Il est incorporé en avril 1917 au 4e régiment du génie. Il monte au front un an plus tard et il participe à l’occupation de la Rhénanie d’octobre 1919 jusqu’au 5 juin 1920, date à laquelle il est démobilisé. Il décède en 1956.
Transcription « […] Aujourd’hui nous avons été à Aix mener des replans. On a bien vendu, on a fait 60 francs. On en a rapporter 28 paquets de choux. Des choux il y en avait pour faire des murs mais on a pas à se plaindre. Ici il y a 8 jours qui pleut, sa ne vas pas pour la vigne et nos choux d’huile. Espérons que nous aurons une meilleure semaine. […] ».
Claudius Roux est né le 26 novembre 1877 à Voglans. Issu d’une famille de cultivateurs, il est incorporé au 108e régiment d’infanterie territoriale. Mobilisé à Modane, il passe ensuite au 62e bataillon de chasseurs à pied en 1915 et rejoint le Front en Alsace pour 2 ans. Affecté pour 6 mois en tant que gardien de la mine de lignite de Voglans en 1917, il finit la guerre d’abord dans un escadron du train puis au 2e et 1er groupe d’aviation en tant que chauffeur d’un gradé. Démobilisé le 15 janvier 1919, il décède le 8 juin 1969 à Voglans.