Europeana Collections, 1914-1918 À propos de l’exposition
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La mobilisation

Amédée Emile Ernest Blanc
Photographie en pied d’Amédée Emile Ernest Blanc en uniforme de campagne, 1916.

Amédée Emile Ernest Blanc

Amédée Emile Ernest Blanc est né le 9 juin 1897 à Saint-Bon. Il est incorporé au 3e régiment de zouaves en 1916. Il est démobilisé alors qu’il se trouve en Algérie, le 30 septembre 1919. Après la guerre, il reprend son activité de cordonnier.

Marie Alexandre Thomasset

Marie Alexandre Thomasset est né le 28 avril 1876 à Brens en Haute-Savoie. Issu d’une famille de cultivateurs, il est incorporé au 107e régiment d’infanterie territoriale. Il fait partie des territoriaux c’est-à-dire des hommes de plus de 34 ans, appelés aussi « pépères ». A l’origine, ils ne devaient pas participer directement aux combats mais pour compenser les lourdes pertes du début du conflit, les plus vieux se sont retrouvés en première ligne. Il monte au front le 21 novembre 1915. Il est démobilisé le 1er février 1919.

Marie Alexandre Thomasset
Extrait du journal de campagne d’Alexandre Thomasset relatant les premiers jours de la mobilisation, 1914.
Alphonse-Marie Gabet
Extrait de son livret militaire (pages 2 et 3) : avis et ordre de route en cas de mobilisation, [s.d.].
Alphonse-Marie Gabet

Alphonse-Marie Gabet

Alphonse-Marie Gabet est né le 14 mai 1881 à Arith. Il est incorporé au 14e escadron du 1er régiment de hussards. Il est démobilisé le 27 février 1919. Après la guerre, il reprend son activité de hongreur*.

*Un hongreur est un homme qui a la fonction de castrer les chevaux.

Claude-Antoine Excoffon

Claude-Antoine Excoffon est né le 20 août 1883 à Saint-Jeoire-Prieuré. Issu d’une famille de commerçants, il est incorporé au 4e régiment du génie. Passé au 2e régiment du génie en 1917, il se trouve sur le front d’Orient en 1918. Il est démobilisé le 7 mars 1919. Après une formation en dessin, il devient chef de bureau à la préfecture de la Savoie. Il décède à Chambéry en 1935.

Transcription « Le 2 août 1914. Lever très tard dans ma jolie petite chambre de Jacob-Bellecombette, ma jolie Louisette est inconsolable. Aussi quelles tirades sur la défense du territoire envahi. Non je ne me serai pas cru aussi patriote, ah ! Déroulède, vous avez dû tressaillir de joie en m’écoutant. Mais Louisette se moque de tout cela, elle est bien patriote, mais elle aime encore mieux son grand fou. À 11 heures, je vais prendre l’apéritif route de Lyon avec l’ami Ravier et ma sœur Anna venu prendre de mes nouvelles. Après-midi consacré aux préparatifs du départ, graissage de mes souliers. Souper et coucher de bonne heure. À 10 heures et demi maman inquiète de nous avoir vus de la journée, vient avec la bonne, à Jacob nous rendre une visite et prendre de nos nouvelles. Quelle bonne maman, quelle brave femme. Je me lève, lui offre quelque chose, elle refuse de s’arrêter sous prétexte que l’Anna est seule à la garde du Restaurant. Je ne veux insister, l’accompagne jusqu’à l’hospice de Charité et lui promet que demain matin jour de mon départ, j’irai déjeuner à la maison. »

Claude-Antoine Excoffon
Extrait du journal de campagne de Claude-Antoine Excoffon relatant les premiers jours de la mobilisation, 1914.
Eugène Mottard
Lettre d’Eugène Mottard à sa femme l’informant de son départ pour le Front, 28 septembre 1914.

Eugène Mottard

Eugène Mottard est né le 15 février 1882 à Albanne où il était ramoneur. Il est incorporé au 97e régiment d’infanterie. Il est porté disparu le 2 octobre 1914 à Waucourt dans le Pas-de-Calais. La reconnaissance de son décès est actée par un jugement du tribunal de première instance de Saint-Jean-de Maurienne, le 25 novembre 1920.

Joseph Boniface

Joseph Boniface est né le 31 octobre 1872 à Bessans. Issu d’une famille de cultivateurs, il est incorporé au 14e bataillon territorial du génie. Il monte au front le 3 octobre 1914. Il passe au 2e groupe d’aérostation le 1er octobre 1918. Il est démobilisé le 13 janvier 1919.

Joseph Boniface
Plaque d’identité militaire de Joseph Boniface, [1914-1918].